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26 mai 2008 1 26 /05 /mai /2008 23:56

 

 

La plupart des gynécos recommandent aux femmes enceintes de manger du poisson pour les bienfaits de l’iode. Les diététiciens recommandent aux jeunes enfants de manger des poissons gras pour le développement de leur cerveau.
Mais attention, manger du poisson peut être dangereux !

 

Les mers et océans sont de plus en plus pollués : par les marées noires, les vidanges sauvages, les pollutions déversées par tous les fleuves et les ports du monde… Résultats : les gros poissons carnassiers, qui vivent longtemps et qui sont gras, sont remplis de métaux lourds (mercure, plomb), ce qui est particulièrement dangereux pour la santé des jeunes enfants et des fœtus. Pourquoi ? Le mercure s’accumule tout au long de la vie des poissons, et se fixe surtout dans les graisses. Les populations les plus touchées sont les Inuits (esquimaux du Canada) et les ours polaires, car ils mangent énormément de graisse de phoque. On y recommande aux femmes de ne pas allaiter leurs enfants.

Aujourd’hui, aucune campagne de communication n’a été menée en France vers le grand public. Pourtant l’info existe : voici les recommandations de l’Afssa (Agence française de veille sanitaire) :


« Pour les femmes enceintes et allaitantes et les enfants en bas âge
(1 à 30 mois), l'Afssa recommande de prendre des précautions particulières :

- diversifier les espèces de poissons consommées

- éviter à titre de précaution de consommer les poissons les plus contaminés : espadon, marlin (proche de l'espadon) et siki (variété de requin)

- limiter la consommation de poissons susceptibles d'être fortement contaminés (thon, raie, lotte, dorade ou julienne sauvages par exemple) à une fois par semaine (pas plus de 60g pour les enfants en bas âge, pas plus de 150g pour les femmes enceintes et allaitantes) »


Pour en savoir plus : lire le rapport du sénat n°261 d’avril 2001 disponible sur internet :

http://www.senat.fr/rap/l00-261/l00-261139.html#toc1126

Par ailleurs, le thon, fortement consommé au Japon, est en voie de disparition. Alors, laissons-le vivre ! Les bateaux usine, qui ratissent le fond des mers pour alimenter nos supermarchés, tuent progressivement toute la vie qui s’y trouve, et mettent au chômage les pêcheurs traditionnels. Alors que reste-t-il à manger ? Des poulets aux hormones ? Des poissons d’élevage nourris de farines animales et de milliers de petits poissons ? De la vache folle ? Des cochons gavés d’antibiotiques ? Ne cédons pas dans la panique, un peu de bon sens et de réflexion peut nous aider à modifier notre mode de vie. Les légumes secs, les céréales complètes sont très riches en protéines, minéraux et vitamines. Et de temps en temps un bon poulet fermier, des sardines grillées, ou un gigot d’agneau, ça fait de mal à personne, surtout si on est sûr de leur provenance ! Les sardines et maquereaux sont des poissons gras, riches en omégas, en acides gras nécessaires au développement de l’enfant et contiennent moins de mercure que les gros poissons.

 

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